Poésie arabe classique : ce qu'il faut connaître

Publié le par Ballet Amaury

La poésie arabe classique a marqué l'histoire de la littérature et de la poésie du monde entier. Abou Nouwas, Abu Tamman et Tarafa ibn al-Abd sont trois des plus grands auteurs de l'époque de la poésie arabe classique. Beaucoup de traductions de textes de poésies arabes classiques ont été édité à travers de nombreux pays .

Abou Nouwas

Abou Nuwas est né entre 747 et 769 en Iran Les traducteurs français ont orthographié différemment son nom selon les époques, Abu Nuwas, Abou Nawas ou encore Abou Nouwas.

Il grandit dans un milieu persan mais arabisé, et sa mère le vend à un épicier qui l'emmène à Bagdad.

Dès sa jeunesse, il se fait connaître pour ses talents de poète. Il récite et chante l'amour du vin, des plaisirs, des aventures, toujours avec humour. Il scandalise la société de l'époque en écrivant sur des sujets interdits par l'Islam.

Il est finalement emprisonné, et décède vers 815 dans une prison de Bagdad.

Abou Nawas est un poète considéré dans le monde entier.

Abu Tamman

Abu Tamman est né aux alentours de l'an 806, entre les villes de Damas et de Tibériade. Son père est chrétien, mais Abu Tamman se recrée une généalogie arabe dès son enfance. Il commence à écrire des poèmes dans sa jeunesse, mais il ne rencontre pas un grand succès au départ.

Alors qu'il est âgé de trente ans, il reçoit enfin la reconnaissance du Calife, et devient célèbre dans toute la région.

Abu Tamman est décédé autour de l'an 846.

Tarafa ibn al-Abd

Tarafa ibn al-Abd est le nom d'un poète arabe classique. Il aurait vécue entre 543 et 559, et serait né au Bahreïn.

Sa tribu Qubay'a appartient aux Qays b Ta'laba, et il est issu d'une famille ou la poésie tient une place importante. Sa soeur est aussi une diseuse de vers reconnue.

Tarafa s'est retrouvé orphelin dans son enfance, et ses oncles l'ont dépossédé de ses biens. Reconnu pour aimer les plaisirs de la vie dans sa jeunesse, le poète est chassé de sa tribu. Il voyage alors et part jusqu'en Abyssinie. Il vit en récitant les vers qu'il écrit et devient célèbre dans cette région.

Il signe son arrêt de mort en récitant un poème galant à l'encontre de la soeur du roi. Ce dernier donne l'ordre de le faire exécuter.

Ses oeuvres ont été traduit en latin en 1742, à Leyde.

Aladin´s palace1 Illustration par Albert Robida d'Albi-Baba et les quarante voleurs -1 Ilustración de Albert Robida de Ali Babá y los cuarenta ladrones,

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